Pourquoi opter pour un protocole de scan 3D multi-technologie ?
Découvrez en quoi un protocole de relevé permet de bénéficier d'une captation « sur mesure » en tirant parti des avantages de chacune des solutions sélectionnées.
Découvrez les étapes clés d’un et les prises de décision associées permettant de mener à bien un projet de scan 3D.
Pour produire des livrables conformes au cahier des charges d’un projet et réussir son opération de scan 3D, il est nécessaire d’appliquer une certaine méthodologie et de suivre certaines étapes. À chaque fois, les choix faits à chacune de ces étapes auront un impact sur la suite du projet.
Dans cet article, nous vous proposons de découvrir chronologiquement 5 phases que nous avons identifiées comme importantes :
En premier lieu, il s’agira d’évaluer les besoins finaux des commanditaires et les spécificités des bâtiments concernés par le projet pour préparer l’intervention.
Tout d’abord, comprendre les besoins derrière le projet permettra de définir les formats de livrables les plus adaptés (plans 2D, maquette numérique, nuage de points brut, etc.) et les caractéristiques techniques attendues. Par exemple, si le livrable défini est une maquette numérique BIM, il s’agira de définir le niveau de détail (LOD) correspondant à son exploitation finale.
Définir les livrables attendus permettra d’orienter le choix des solutions de scan 3D. Ce choix devra être affiné suite à l’étude des bâtiments, dont les caractéristiques (type de bâtiment, surface, hauteur, accessibilité, etc.) impactent le choix des solutions de scan 3D.
Une fois le projet étudié et les livrables clairement définis, il s’agira de choisir les solutions de relevé (scanners statiques, scanners dynamiques et drones) les plus adaptées pour le projet.
Un cahier des charges de captation devra être défini, pour :
Il est également possible de sélectionner et de combiner différentes solutions de relevé, nous parlons alors de protocole de scan multi-technologie. Au-delà de l’équipement de scan, il sera nécessaire d’avoir les outils et savoir-faire permettant d’assembler les données issues des différentes solutions (nuages de points notamment).
Ce protocole permet donc d’ajuster les solutions de scan 3D utilisées zones par zones pour tirer parti des avantages des solutions existantes, notamment de la rapidité des scanners mobiles ou de la densité de points offerte par des scanners statiques par exemple.
Ainsi, les opérateurs sont plus agiles sur le terrain, la qualité des livrables n’en sera pas impactée, et les opérations sont menées sans compromis entre rapidité d’acquisition et précision.
Pour en savoir plus à ce sujet, nous vous invitons à lire notre article au sujet des différentes solutions de scan 3D.
Pour garantir la qualité des données générées et favoriser leur assemblage, il s’agira d’étudier les zones à relever pour anticiper un scénario de parcours et la position des cibles permettant la fiabilisation des relevés dans l’environnement. Nous parlons alors de cinématiques de numérisation.
L’étude des zones doit permettre d’identifier :
Sur le terrain, il s’agira ensuite de préparer chacune des zones en suivant quelques règles simples telles que :
Ce travail basique permettra de fluidifier le travail des opérateurs, de gagner en efficacité tout au long de l’intervention.
En phase de numérisation, il s’agira de relever les points d’ancrage (cibles et stickers) positionnés dans chaque zone permettant le recalage des différents nuages de points.
Suite à une opération de scan 3D, les données 3D brutes générées sur le terrain nécessitent un travail de post-traitements pour être unifiées et exploitées par la suite.
Cette phase de post-traitement contient notamment des étapes de calcul et d’assemblage des nuages de points unitaires, puis le nettoyage et l’optimisation des nuages de points unifiés.
Ce travail permettra de produire un nuage de points bien plus léger, et donc exploitable pour :
Pour en savoir plus :